mercredi 11 janvier 2017

Kaleïdoscope franco espagnol de fin 2016

Fin d'année 2016, pour Yaz et moi, petit périple franco/espagnol: 

On s'est baladé dans des villes et paysages  français et espagnols, de manière un peu informelle et inculte, sans trop savoir ni le pourquoi ni le comment de ce que l'on voyait.
Notre mémoire en garde un kaléïdoscope d'images, sans rapport les une avec les autres, juste captées par nos yeux reconnaissants du plaisir que leur donnaient toutes ces couleurs, ces formes, ces matières, ces ambiances...

On colle son oeil au kaleïdoscope, et voilà ce qu'on voit:

Ya pas: les vitraux, à Carcassonne ou ailleurs, ça imprime toujours fortement ma rétine


et juste sous la cité médiévale, il y a un beau cimetière, juste comme j'aime



Eurodisney en transit  à Toulouse: on pouvait faire un tour de boule de Noël, sur les branches basses de ce grand sapin, planté en plein milieu de la Place du Capitole.


A Espelette, il y avait 2 rennes de Noël déguisés en chevaux


Ah ah!!! je les ai immédiatement démasqués, les bougres: ils avaient mal dissimulé leurs bois...

A Biarritz, j'ai vu un Casino, des Palaces, et la plage devant les Palaces...


... des rochers, l'océan et ses vagues:  c'est beau ...


...un tout petit port de pêche, bien à l'abri des rouleaux



A Biarritz, les mouettes ne sont pas très sympa: elles passent leur temps à se faire la gueule...


...heureusement, Yaz, lui, était content d'être là.
(il a un drôle de petit animal qui lui grimpe sur l'épaule!)


Peu de temps après la frontière espagnole, en commençant à longer la côte Nord espagnole, la ville de Saint Sébastien est lovée au fond d'une petite baie toute ronde et toute mignonne, avec une petite île en plein milieu


Pourquoi je lui trouve un petit air de Rio de Janeiro, à cette ville?


sous un brin de soleil, Saint Sébastien semble ignorer l'océan qui balance ses rouleaux


pour des grenoblois, ces grosses vagues, c'est impressionnant!

                                                                                   


Au coeur de la ville, il y a de belles et vieilles églises, à Saint- Sébastien




et dans ces belles et vieilles églises espagnoles, il y a des retables magnifiques.
A se mettre à genoux devant!!!



Seule visite à Bilbao: le musée Guggenheim

Extraordinaire!!!






sur le parvis, un drôle d'animal, d'un certain Jeff Koons




et du même Jeff Koons, un  bouquet de tulipes rutilantes:



et moi,


et moi,


et moi!


et moi encore à l'hôtel de Santander, devant le buffet de petit déjeuner.

Un des meilleurs moments de la journée: 
J'effectue au moins 3 passages au buffet:
un premier, salé: tortilla, charcuterie et fromage...
puis un passage sucré: gâteau, donnuts et yahourts...
pour finir, un passage fruité: fruits frais, en salade, en compote et en jus...
Parfois, j'arrive à caser encore un petit quelque chose en plus.

Ce qu'on peut faire avec de la volonté!


Mini kaléïdoscope d'images consacré à Santander et sa très belle baie:











 



Sur fond de Santander, je teste la touche selfie de mon nouveau portable ( cadeau du Père Noël, qui est juste derrière moi)



Santander était le point ultime de notre voyage, vers l'Ouest.
Nous quittons cette ville le matin de Noël, avec pour nous saluer un magnifique lever de soleil sur la baie.

Autre mini kaleïdoscope: le désert des Barnedas, au sud des Pyrénées, en direction de Saragosse.
Très dépaysant, après toutes ces villes!

C'est sec, lumineux, usé, graphique et ...plissé.













Il parait qu'on tourne des westerns dans ce désert: 
OK, on cherche les indiens


J'ai un goût particulier pour les éoliennes:
Sur la route que nous empruntons en fin de journée pour rejoindre Saragosse, je suis servie: je mitraille depuis la voiture un magnifique coucher de soleil sur fond de champ d'éoliennes.
Il y a quelquechose de divin, là-dedans!!!!



Dans la foulée, nous arrivons à Saragosse.
Dans cet esprit de légéreté  qui planait sur nos vacances, nous n'imaginions pas grand'chose de Saragosse: une ville de plus dans la collection, nos pieds commençaient à saturer un peu de toutes ces villes, peu de curiosité concernant cette dernière étape urbaine ...

Et bien, puisque nous étions prêts à ignorer Saragosse, Saragosse s'impose immédiatement à nous, dès l'entrée dans la ville: dans la pénombre grandissante et brumeuse, surgissent des toitures et des tours et des clochers et des flèches...tout ça sur fond de  pylônes d'éclairage électrique, feux tricolores, panneaux publicitaires lumineux, phares des véhicules...


ça imprime fort sur nos rétines: on ne sait plus ou l'on est, ni à quelle époque, ni si on est le jour ou la nuit...impressions fugaces mais fortes et déstabilisantes!

Du coup, notre intérêt pour la ville s'en trouve fortement ravivé!
Notre hôtel se trouve en plein coeur du centre historique.
On s'installe, et on sort: nous arrivons sur la place qui longe l'immense basilique de Notra Señora del Pilar, et sur laquelle se trouve un marché de Noël.
A Santander, on nous avait dit qu'à Noël, tout était fermé, qu'il n'y avait pas moyen de manger quelquepart.
A Santander, peut-être, mais pas à Saragosse: que ce soit pour entrer dans la basilique, ou pour profiter de tout ce qui se vend sur le marché de Noël, il y a une foule incroyable qui désire boire, manger, s'amuser, ou prier, caresser ou embrasser les statues qui se trouvent à l'intérieur de la basilique...
La ferveur est démonstrative et bruyante, en Espagne!










Nous quittons un instant cette animation un peu fatigante, et longeons les bords du fleuve: c'est tranquille et presque plus propice au recueillement.
Pourtant, il n'y a qu'un pont, et quelques immeubles parfaitement banals.
Le silence+la nuit+les lumières peut-être?


                                                                   
Le lendemain matin, nous faisons à peu près le même tour dans cette vieille ville: elle est vraiment marquée par la verticalité et le pointu





c'est parfois un peu penché...


Ensuite, Adios Saragosse

Cette ville m'a étonnée: j'y reviendrai

Le périple se termine: les images qui suivront sont celles qui accompagnent bien des retours de vacances.


ça ne manque pas toujours de poésie, l'autoroute, quand la luminosité du soir d'hiver sublime la banalité des images...













1 commentaire:

  1. Chère Corinne, cher Yas,

    Décidément, Yas est toujours un "sarabogosse", heu, plutôt sacré beau gosse, cette phrase est de Jean-Philippe! Cela a été très sympa de voyager avec vous, sur le surf des photos. Nous vous retrouvons avec bonheur dans ces beaux paysages insolites et magnifiques.Une belle et généreuse manière de commencer cette nouvelle année, merci pour ce partage.
    On recrute des mousses et matelots, pour les fêtes de la mer, à Boulogne, pendant la première quinzaine de juillet. À bon entendeur, salut...nous vous embrassons bien fort, Dominique et Jean-Philippe

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